Au travail comme dans la vie de tous les jours, la « culture du plus » nous pousse à toujours en vouloir davantage. On travaille plus pour gagner plus. Plus, toujours plus. Mais au détriment de qui ? De vous. Faire une pause n’est pas signe de faiblesse ou de relâchement au contraire, cela vous permet de vous recentrer et d’accroître votre productivité. Il s’agit simplement d’apprendre à gérer son temps, découvrons comment.
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La productivité au travail est devenue l’un des sujets phares au sein des start-ups et compagnies. Vous retrouverez certainement nombre d’articles à ce sujet, vous encourageant presque à vous tuer à la tâche pour devenir un monstre d’efficacité. On peut alors s’interroger sur ce qui encourage cette course permanente contre la montre : l’argent, la reconnaissance ? Si c’est une fin en soi pour certains, c’est une charge mentale pour d’autres. Le conditionnement est tel que vous en venez parfois même à penser que faire une pause est une perte de temps alors qu’en réalité, c’est un besoin vital.
Bien gérer son temps au travail
L’organisation est un levier clé de la slow life en général, et il s’applique encore plus dans le monde du travail. Prenez donc le contrôle sur le temps avant qu’il ne le prenne sur vous. D’autant que les avantages d’une bonne gestion du temps sont nombreux. Premièrement, vous serez plus efficace parce vous saurez d’emblée dans quelle direction vous engager. Votre réflexion sera plus structurée et vous aurez une vision plus éclairée sur vos tâches. Deuxièmement, les pauses que vous vous accorderez seront régénératrices. Vous serez plus attentif, plus concentré puisque vous aurez rechargé vos batteries. Et enfin, moins stressé parce qu’il vous sera plus facile de faire un état des lieux de vos missions. Conclusion : votre charge mentale en sera diminuée.
Les outils pour gérer son temps
La to-do list est l’outil d’organisation par excellence. Elle permet de dresser son emploi du temps sur la journée ou la semaine, et d’avoir un aperçu précis de ce qui reste à accomplir.
Toutefois, il existe d’autres méthodes, moins utilisées et pourtant plus adaptées à certains besoins et profils. On pourrait en faire une liste exhaustive, toutefois notre objectif n’est pas de vous encourager à la productivité coûte que coûte, mais plutôt à prendre du recul afin de mieux vous élancer. C’est le principe même de la matrice Eisenhower. Cette méthode requiert justement de prendre de la hauteur sur ses missions et de les classer par degré d’urgence. On distingue les tâches importantes et urgentes à traiter prioritairement ; les tâches importantes, mais pas urgentes, à planifier ; les éléments non importants et urgents desquels se charger immédiatement ou à déléguer à une personne compétente et enfin, les tâches ni importantes ni urgentes que vous pouvez mettre de côté ou abandonner tout simplement.
La méthode Pomodoro consiste quant à elle, à scinder son travail en plusieurs sessions, ponctuées de pauses entre chacune. Chaque session dure 25 minutes, pendant lesquelles vous devez vous concentrer sur une mission unique. L’idée est de ne pas vous attarder sur une tâche en particulier, mais plutôt de diversifier vos angles d’attaque tout en vous déconnectant de temps à autre pour mieux vous concentrer par la suite.
Besoin de plus de clés pour adopter la slow life au travail et dans la vie de tous les jours ? Allez lire notre article sur les 5 règles d’or du quotidien pour prendre son temps.