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Si vous êtes là, c’est que la prise de conscience est actée : vous voulez faire vos adieux à la fast fashion et investir dans des vêtements éthiques. Le chemin sera semé d’embûches. Il vous faudra apprendre à distinguer les marques engagées des greenwashers, mais surtout apprendre à vous défaire de vos habitudes de consommation.

Voici notre mode d’emploi pour vous accompagner dans votre quête du moins, mais mieux. 

Sommaire :

  1. Triez !
  2. Admettre ses erreurs shopping
  3. Distinguer les marques éthiques des greenwashers
  4. Consommer moins et mieux
  5. Réguler sa consommation

Les fondements pour s’initier à la mode responsable

  • Faire le tri 

Lorsqu’on entreprend de faire le tri, on fait tout, sauf le tri. Comme si subitement, notre chambre devenait la plus grande zone archéologique du monde. On finit toujours affalé sur le lit, distrait par la découverte de vêtements fossilisés au fond du placard qu’on pensait avoir perdu depuis plusieurs années. 

Et évidemment, quand il est temps de passer à l’acte, on trouve toujours mille et une raisons pour conserver nos habits. Même ceux qu’on n’a pas portés depuis des siècles, juste au cas où. 

Selon le principe de Pareto, un économiste italien, 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Une fois transposée sur notre dressing, la loi des 20-80 induit que nous n’exploitons que 20 % de notre garde-robe et que les 80 % restant ne passent jamais la frontière de notre chambre. Pourquoi ? La réponse tient en 3 mots : zone de confort. On privilégie les vêtements dans lesquels on se sent à l’aise, faciles à associer. 

Faire le tri est l’occasion de bouleverser nos habitudes. C’est l’occasion de redécouvrir certaines pièces et d’envisager de nouvelles tenues. Vous pouvez même donner un nouveau souffle à vos vieux vêtements en les customisant. Si l’inspiration vous manque, vous pouvez toujours les donner à une association ou les vendre sur une plateforme dédiée pour gagner quelques sous. 

  • Faire le mea culpa de ses erreurs shopping 

Ce tri est aussi l’occasion de faire une rétrospective de vos achats. On a tous ce vêtement dans notre dressing qui nous fait demander : « Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ? » Parce que ce jour-là, on se sentait courageux, on avait envie de nouveauté. Et le lendemain, en essayant de composer une tenue avec, on a vite pris conscience de notre erreur.

Peut-être que vous adorez acheter des paires de baskets originales, mais que vous n’osez jamais les porter. Ou encore que vous collectionnez les chemises blanches à manches courtes, longues, oversize, cintrées. Mais rentabilisez-vous vraiment ces achats ? La multitude de choix sature votre créativité. La loi des 20-80 prend alors tout son sens. 

  • Distinguer les greenwashers des marques éthiques

Avec la prise de conscience écologique grandissante, nombreux sont les consommateurs à s’orienter vers des marques qui œuvrent pour une production plus respectueuse de l’environnement. Un virage à ne pas rater pour les grands industriels qui ont rapidement cerné l’enjeu, mais à quel prix ? 

N’est pas forcément marque écoresponsable qui le prétend. Il y a un protocole pour être reconnue comme telle. Il ne suffit pas d’apposer le logo « écofriendly » sur une étiquette ou d’ajouter « bio » derrière n’importe quel composant d’un vêtement à la manière des greenwashers, qui se cachent derrière des faux-semblants pour plaire à l’opinion publique. N’importe qui peut produire des vêtements « éthiques » tant que personne n’est là pour le vérifier. Il est donc important de vérifier si la marque jouit d’une quelconque certification. C’est une preuve formelle à laquelle vous pouvez avoir accès directement sur le site de la marque. Il suffit d’aller à la pêche aux informations dans la rubrique « à propos » ou celles qui s’y apparentent. 

Dans le cas de DWYT, les bois que nous utilisons pour fabriquer nos produits sont prélevés dans des forêts labellisées. Lécocertification FSC atteste d’un prélèvement raisonné des ressources et d’un contrôle accru des produits qui en découlent. 

Consommer moins, mais mieux en privilégiant les vêtements éthiques de qualité 

Magasin de vêtements éthiques
“Less is more” ou moins c’est plus en français, la maxime du minimalisme.

Les marques éthiques ont tout des marques de vêtements traditionnelles, l’écoresponsabilité, la transparence et la qualité en plus. Elles apportent un soin tout particulier à la sélection des matériaux ainsi qu’à la production des articles, qui font office de garantie qualité. C’est ensuite à vous de prendre le relais pour faire perdurer vos acquisitions dans le temps. 

Première étape : investissez dans des basiques de la garde-robe. L’avantage, c’est qu’il est impossible de s’en lasser. Vous pouvez les associer facilement, ils sont pratiques et intemporels. 

Deuxième étape : entretenez-les correctement. Il existe plusieurs techniques pour ne pas éprouver ses vêtements à force de lavage. Les laver à basse température par exemple leur assure une meilleure longévité et préserve leur éclat et leur couleur. Prenez garde également à ne pas abuser des lavages. Certains textiles ne nécessitent pas forcément d’être lavés après chaque utilisation. Leur caractère antibactérien empêche les bactéries de se proliférer et protège le tissu des dégradations occasionnées par les micro-organismes. Une simple aération du vêtement au grand air suffit pour le nettoyer.

  • Réguler sa consommation 

La mode doit rester un plaisir, ne la diabolisez pas. Considérez plutôt qu’en consommant plus sainement, vous lui donnez une nouvelle dimension. À vous de l’explorer ! Les vêtements de seconde main notamment réinventent la tendance. Les friperies sont devenues des lieux de culte, et le dressing en ligne Vinted est à son apogée comptant plus de 45 millions de membres. 

Toutefois, la surconsommation de vêtements de seconde main est toute aussi nocive que la fast-fashion. Veillez à ne pas reproduire vos anciennes habitudes de consommation. Consommer mieux n’est pas une invitation à consommer plus. 

Trouvez votre rythme de croisière en dressant une wishlist par exemple. Votre tri vous aura permis de faire l’état des lieux de ce dont vous n’avez plus besoin, mais aussi de ce qui manque à votre armoire. Listez tous vos besoins (petits plaisirs occasionnels autorisés) et fixez-vous un budget. Cela vous aidera à réguler vos achats tout en vous faisant plaisir. 

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